Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, AP-HP, Bernard Jomier, vice-président du conseil de surveillance de l’AP-HP, adjoint à la mairie de Paris chargé de la santé du handicap et des relations avec l’AP-HP, et le Professeur Loïc Capron, président de la commission médicale d’établissement, ont inauguré ce jour, la nouvelle unité de médecine aiguë polyvalente de l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart.
Cette unité d’hospitalisation de courte durée permet d’élargir les capacités d’hospitalisation de l’établissement en aval des urgences, en lien avec le service d’accueil des urgences adultes (SAU) et les services de soins spécialisés.
Dans cette unité sont réalisées la recherche de diagnostic, la mise en route des traitements adaptés et l’orientation secondaire des patients, vers un service de médecine spécialisé ou au domicile si leur état le permet.
L’unité de Médecine Aiguë Polyvalente est rattachée au service de médecine interne du Professeur François Boué. Elle a ouvert en juin 2012 dans des locaux provisoires du bâtiment Hamburger, avant de rejoindre des locaux définitifs en février dernier au sein du même bâtiment. Cette unité dispose de 25 lits dont 23 chambres individuelles avec douche.
La création de cette unité s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’axe SAU et aval des urgences des Hôpitaux universitaires Paris-Sud, pôle d’urgences lourd couvrant toutes les pathologies d’urgences (prise en charge des urgences adultes, pédiatriques, psychiatriques, gynécologiques et obstétricales dans les hôpitaux Antoine-Béclère et Bicêtre).
Depuis juin 2014, l’AP-HP s’est engagée dans une « Stratégie globale d’amélioration des Urgences », qui est l’un des axes forts de son plan stratégique 2015-2019.
Cette stratégie globale repose sur sept engagements majeurs pour améliorer la qualité du service rendu aux patients. Parmi ceux-ci, l’AP-HP s’engage à diviser par deux le temps moyen d’attente aux urgences et à renforcer la fluidité avec l’aval en renforçant la capacité à hospitaliser rapidement les patients, sans qu’ils soient obligés de rester de longues heures dans les services d’urgences, une fois reconnue la nécessité d’une hospitalisation.